Il y a quelques mois, les réseaux éducatifs et le ministère flamand de l’Éducation se sont mis d’accord sur des objectifs minimaux pour les deuxième et troisième années de l’enseignement secondaire.
Si cela dépend de M. Weyts, des objectifs minimums dans l’enseignement maternel, et spécifiquement pour le néerlandais, seront introduits pour la troisième classe de maternelle. Ce sera une première, car à l’heure actuelle, ce que l’on appelle les « objectifs de développement » sont utilisés comme buts.
« Nous avons abaissé l’âge de l’école obligatoire. Cela signifie que les enfants sont obligés de fréquenter la troisième année du jardin d’enfants. Je pense que nous devrions profiter de cette année pour nous concentrer sur l’essentiel : la connaissance du néerlandais », explique Weyts.
Le ministre veut envoyer un message clair : « Nous voulons donner à tous les enfants des chances égales de réussir dans l’enseignement primaire et il est donc essentiel qu’ils possèdent une connaissance suffisante du néerlandais lors de la transition de la maternelle à l’enseignement primaire. »
Si un enfant d’âge préscolaire ne parvient pas à atteindre les objectifs minimums en néerlandais, le conseil de classe peut conseiller aux parents de ne pas laisser l’enfant accéder à l’enseignement primaire. « Aujourd’hui, les parents peuvent encore ignorer de tels conseils, mais j’espère que cela changera à l’avenir », insiste M. Weyts.
« Le néerlandais et les mathématiques sont les indispensables »
Cela ne s’arrête pas là. Le domaine de l’éducation travaille sur encore plus de nouveaux objectifs minimums. « Notre première tâche consiste à reformuler les objectifs minimaux pour la première année de l’enseignement secondaire, puis pour l’enseignement primaire », explique M. Weyts.
Les objectifs de réussite pour la première année de l’enseignement secondaire seront alignés sur les objectifs minimaux des deuxième et troisième années, mais M. Weyts a déjà une idée de ce à quoi devront ressembler les nouveaux objectifs minimaux pour l’enseignement primaire. « Nous devons nous concentrer davantage sur l’essentiel », plaide-t-il.
L’essentiel, selon M. Weyts, est le néerlandais et les mathématiques. « Surtout dans l’enseignement primaire, ces cours constituent la base de tous les autres cours », dit-il. « Si les choses tournent mal là-bas, elles tourneront mal aussi dans d’autres domaines. » C’est pourquoi M. Weyts estime que la moitié du temps d’enseignement dans l’enseignement primaire devrait être consacré au néerlandais et aux mathématiques.
Cela semble beaucoup, mais M. Weyts souligne que les écoles peuvent faire preuve de créativité avec la directive. « Par exemple, vous pouvez également veiller à ce que pendant les cours de géographie, les connaissances en néerlandais soient mises à jour ».
