L'ancien leader socialiste flamand comparaîtra devant le tribunal pour répondre de ses propos racistes à l'égard des Roms

L'organisation à but non lucratif basée à Bruxelles faisait partie de ce processus de médiation, mais s'en est récemment retirée car elle s'est vu refuser l'accès au dossier pénal. Abderrahim Lahlali, avocat de l'organisation, a déclaré à VRT News que « la position de mon client est très claire. Dès le début, l'asbl a déclaré qu'elle ne pouvait participer au processus de réconciliation que si elle connaissait le contexte exact et ce qui s'était passé ».

« Dans un premier temps, le parquet nous a donné l'autorisation d'accéder à une partie du dossier pénal. Puis le parquet a brusquement changé d'avis. Soyons clairs, ce n'est pas la faute de M. Rousseau, mais cela n'enlève rien au fait que le non-responsable l'organisation à but lucratif estime que les souffrances de la communauté rom ne sont pas reconnues. Cela est incompréhensible pour mon client ».

M. Lahlali affirme que le groupe à but non lucratif Kham n'a jamais rencontré M. Rousseau. Il ajoute qu'à son avis, cela signifie que M. Rousseau n'a pas terminé le processus de médiation. Dans cette affaire, c'était au parquet de décider s'il fallait classer l'affaire ou continuer à porter l'affaire devant les tribunaux. Aucune décision n'ayant été rendue, l'asbl a fait convoquer directement l'homme politique devant le tribunal de Termonde (Flandre orientale). M. Rousseau doit comparaître devant le tribunal le 10 juin, au lendemain des élections. Il risque un an de prison.