Le KMSKA attire des visiteurs de toute la Flandre et de Belgique mais aussi de l’étranger. « Pendant les vacances, c’est vraiment cinquante-cinquante. La moitié de nos visiteurs viennent de l’étranger. C’est important pour le musée. Nous voulons aussi être une attraction internationale ! dit Carmen Willems.
Le nombre de visiteurs est élevé, mais le musée séduit également différents groupes cibles. « Le KMSKA est apprécié des jeunes. Près d’un quart de tous les visiteurs ont moins de 26 ans. Il existe également une grande diversité parmi les visiteurs des musées, avec des personnes issues de divers horizons. C’est quelque chose que l’on remarque dans le musée lui-même. Il n’y a pas que de la couleur sur les murs, mais partout.
Mais le KMSKA ne se repose pas sur ses lauriers et souhaite investir davantage dans certains groupes cibles. « Dès le début, nous avons mis en place un projet spécial destiné à faire découvrir le musée aux jeunes issus de milieux vulnérables. Nous avons fait beaucoup d’efforts mais nous avons constaté que nous n’avions pas obtenu au départ les résultats que nous espérions. Le projet a connu un début difficile, mais nous commençons maintenant à voir les premiers résultats », déclare Willems.
A l’occasion du premier anniversaire de la réouverture, le KMSKA a organisé une grande fête attirant encore plus de visiteurs, dont beaucoup étaient impatients de voir la nouvelle exposition temporaire. « À Gigi ». L’exposition rend hommage à la bienfaitrice du musée Gilberte Ghesquière, qui a fait don par testament de 131 œuvres au KMSKA. C’est l’un des plus grands legs que le musée ait jamais reçu et comprend des œuvres de Pablo Picasso, Le Corbusier, Francis Bacon, Keith Haring, Léon Spilliaert, Félicien Rops, James Ensor et Panamarenko.
