Le hub coopérera avec des centres de distribution en Allemagne et en France et expédiera des colis dans toute la province d’Anvers. Quelque 60 personnes seront employées dans le centre de distribution lui-même, tandis que 200 autres chauffeurs indépendants livreront les colis à domicile. L’objectif est d’utiliser un maximum de véhicules électriques pour limiter les émissions de gaz à effet de serre.
Les syndicats restent préoccupés par les conditions de travail et la pression au travail chez Amazon mais Eva Faict, country manager d’Amazon.com, écarte ces inquiétudes : « Nous offrons des salaires compétitifs aux chauffeurs avec lesquels nous coopérons. Nous veillons également à ce qu’ils travaillent directement pour nous. »
Pourtant, Tom Peeters du syndicat socialiste ABVV dit « nous avons entendu dire qu’Amazon surveillait de très près les délais de livraison des colis dans d’autres pays ». Il dit qu’il y a une règle de temps stricte par colis qui implique des secondes et un temps limité pour une pause toilette. « En Allemagne, les gens doivent travailler sur une surface de 1 mètre carré. » Peeters dit « nous verrons comment cela se passe en Belgique et nous n’hésiterons pas à engager des discussions avec la direction si nécessaire. »