Les deux bracelets datent d'environ mille ans avant notre ère. En 2020, ils refont surface lors d’une vente aux enchères à Monaco, où ils sont évalués à quelque 180 000 euros.
Le vendeur affirmait que les deux objets avaient été trouvés dans un fossé près d'une maison à Houtem (Flandre occidentale), mais il s'agissait d'une histoire de coq et de taureau.
Premier ministre Jan Jambon : « Les experts ont tout de suite flairé un rat, car un art comme celui-ci n'a jamais été retrouvé aussi loin à l'ouest du continent européen. Pour éviter que les bracelets ne puissent être vendus, nous les avons immédiatement ajoutés à la liste des meilleurs articles flamands ».
Les articles figurant sur la liste sont soumis à des restrictions en matière de vente et d'exportation. Le gouvernement flamand a introduit cette liste afin de protéger les objets mobiles d'une valeur culturelle exceptionnelle et de garantir que les objets et collections rares et uniques ne puissent pas être perdus pour la Flandre.
Une enquête a révélé que les bracelets avaient été déterrés illégalement en Roumanie. Un troisième bracelet a été découvert lors d'une perquisition au domicile du vendeur. Le vendeur a affirmé avoir obtenu les bracelets dans le cadre d'un troc en échange d'un fusil de chasse ancien.
« Les Roumains sont tellement heureux d'avoir été rendus », a déclaré le Premier ministre Jambon lors de la cérémonie de remise au Musée MAS sur le fleuve à Anvers. « J'espère simplement que lorsque quelque chose de similaire se produira avec des objets flamands à l'étranger, la même chose se produira », a ri M. Jambon.