Selon Mme Van den Brandt, il s’agit d’une « rupture de confiance. Les francophones et les néerlandophones doivent travailler ensemble pour trouver des solutions. C’est ainsi que Bruxelles est gouvernée ».
Intervenant sur l'émission « De ochtend » de la VRT Radio 1, Mme Van Den Brandt a déclaré : « Cette proposition est sans précédent car elle émane d'un seul camp. Surtout quand on sait qu'il s'agit d'un sujet important pour l'un des partenaires autour de la table ».
La zone à faibles émissions était l’un des principaux axes politiques des Verts flamands lors des élections régionales de juin.
Mme Van den Brandt a eu vent des projets des partis francophones au cours du week-end. Elle a tenté de convaincre son homologue francophone et futur Premier ministre bruxellois, David Leisterh (libéral francophone), de s'entretenir d'abord avec les partis flamands sur cette question. Il a toutefois refusé.
Elle affirme avoir toujours été ouverte aux discussions avec les partis francophones et ne pas comprendre pourquoi ils concluent aujourd’hui des accords dans son dos. « En faisant cela, les partis francophones mettent délibérément une bombe dans les négociations sur la formation d’un gouvernement de coalition à Bruxelles. »