La ville d’Ypres révoque la licence du festival de musique controversé Frontnacht

La licence du festival a été révoquée après qu’il est apparu que certains des actes qui devaient s’y produire avaient des liens avec des organisations néonazies. Le parti socialiste avait menacé de se retirer de la coalition municipale si la licence du festival n’était pas révoquée.

Le festival a été autorisé à se poursuivre malgré les avertissements sur le type d’actes qui pourraient se produire et protester une fois que l’on saura qui allait se produire. L’échevin responsable des événements à Ypres, le libéral Diego Desmadryl, a toujours dit que l’autorisation de tenir le festival avait toujours été conditionnelle. « Par exemple, cela pourrait avoir lieu à condition qu’aucun groupe ne se produise ayant des liens avec des organisations néo-nazies ou néo-fascistes ».

Comme ces conditions n’ont pas été remplies, la licence délivrée aux organisateurs du festival a été révoquée.

M. Desmadryl dit que l’autorisation d’organiser le festival a été accordée à un moment où le cabinet de la ville ne savait pas qui se produirait. Comme nous l’avons signalé plus tôt mardi, l’organe d’analyse des menaces OCAD a mené une enquête sur le festival. Auparavant, plusieurs services de sécurité européens avaient exprimé des inquiétudes concernant les bandes qui avaient été réservées.

Plus tôt mardi, le chef du Parti socialiste flamand Conner Rousseau avait menacé de retirer son parti de la coalition tripartite qui contrôle le conseil municipal d’Ypres.

Avant la décision du Cabinet municipal, l’organisateur du festival avait déclaré qu’il intenterait une action en justice si l’autorisation d’avoir lieu devait être révoquée.