La VRT dévoile un plan social restructuré

A partir de 2025, le diffuseur public devra se débrouiller avec 25 millions d’euros de moins par an à un moment où les coûts augmentent rapidement en raison de l’inflation et de la crise énergétique.

Dans les plans initiaux, sur trois ans, plus de 200 postes à temps plein devaient disparaître à la VRT. Le savon « Thuis » sera produit par une société privée. 50 travailleurs quittant l’entreprise n’étaient pas devaient être remplacés et les employés occupant 116 postes à temps plein devaient être licenciés. Entre-temps, trente nouveaux postes multimédias seraient occupés par des travailleurs nouvellement recrutés.

Ces derniers mois, la direction a entamé des discussions avec les syndicats de la VRT. En comptant sur plus de travailleurs qui quittent volontairement l’entreprise, la direction pense désormais pouvoir limiter les licenciements aux travailleurs occupant 67 postes à temps plein.

Mais le plan implique également toujours des suppressions d’emplois dans la production en langue étrangère de la VRT.

Les membres du syndicat socialiste ont rejeté les plans modifiés de la direction, tandis que les syndicats chrétiens et libéraux doivent encore décider quoi faire.

Le syndicat socialiste ACOD est incandescent sur le fait que la direction de la VRT a rendu public son texte définitif avant la réponse syndicale officielle.

Le syndicat affirme qu’il n’y a pas encore eu de réponse officielle du syndicat aux plans et qu’aucun accord formel n’a été conclu. ACOD se joindra à la grève générale le 9 novembre et envisagera d’autres actions.