La Belgique est en mauvaise posture par rapport aux autres pays de la zone euro. Le déficit budgétaire s’élève à 5,9% de la production nationale, tandis que la dette nationale équivaut à 109,4% de la production nationale.
Le FMI a calculé que des économies représentant 0,8 % de la production nationale seront nécessaires l’année prochaine et les années suivantes afin d’empêcher le déficit budgétaire de croître et de stabiliser la dette nationale. Économiser 4 milliards d’euros l’an prochain aura un impact important sur l’inflation, la confiance, la marge de manœuvre budgétaire du pays et ses vulnérabilités, plaide le FMI.
Le Fonds affirme que les dépenses publiques sont trop élevées et que des gains d’efficacité en matière de coûts salariaux, de prestations sociales et du coût du vieillissement de la population sont possibles. Il insiste sur la nécessité de réduire les impôts et le marché du travail nécessite une réforme, notamment en limitant les allocations de chômage dans le temps. Les mesures de soutien énergétique doivent être ciblées sur les groupes vulnérables.
Le FMI voit des avantages dans le système belge d’indexation automatique des salaires, mais est favorable à une réforme de l’indice santé sur lequel les augmentations de salaire sont indexées. Il suggère que les produits soumis à de fortes fluctuations de prix pourraient être supprimés du panier. Les experts disent qu’il s’agit d’une référence aux prix de l’énergie.
