Le maire d’Anvers appelle le Conseil national de sécurité à discuter de la violence liée à la drogue.

S’exprimant lundi soir, M. De Wever a déclaré à Terzake qu’une approche différente était désormais nécessaire. « Le trafic de drogue est organisé à l’échelle internationale. Ses membres ne sont plus seulement en Belgique, mais aussi dans d’autres pays et parfois même en prison. C’est de là qu’ils ordonnent ce genre d’attentats, et ils sont ensuite perpétrés par des jeunes pour une durée quelques 100 euros. On les arrête souvent, cet été on en a déjà arrêté 18, mais ça ne nous mène nulle part. Ce sont des gens insignifiants pour les organisations.

M. De Wever estime qu’une approche ferme est nécessaire au niveau fédéral. « Le Conseil national de sécurité devrait se réunir, tout comme il l’a fait lors de la crise terroriste en 2016. Le Premier ministre devrait réunir ses ministres de l’intérieur, de la justice et des finances (responsables du service des douanes) et dire ‘nous avons besoin d’un plan global pour réduire crime organisé’. »

Le bourgmestre d’Anvers dit qu’il ne voit aucun « sentiment d’urgence » de la part du gouvernement fédéral. « Cela me frustre énormément. Je constate la bonne volonté de certains ministres, mais cela ne suffit pas. Ce n’est que lorsqu’il y a un cas de violence spectaculaire que tous les ministres disent en chœur qu’ils prendront des mesures supplémentaires. Il n’y a pas vision et il n’y a pas de plan ».