M. De Wever a été catégorique « Je ne paierai pas et il n’y aura pas de négociations ». Il s’agissait d’une réaction publique très ferme à la cyberattaque du gang de hackers Play contre la ville d’Anvers il y a près de deux semaines. La cyberattaque continue de perturber les opérations et les services de l’autorité municipale et une solution aux problèmes informatiques ne semble pas encore en vue.
La Ville d’Anvers a jusqu’à minuit pour payer une rançon aux hackers. Si vous ne le faites pas, les pirates publieront les données personnelles de potentiellement des centaines de milliers de personnes sur Internet.
Comme nous l’avons signalé samedi, il y avait des soupçons selon lesquels la ville d’Anvers avait négocié avec les pirates ou peut-être même payé une rançon. C’était après que les pirates eurent supprimé la ville d’Anvers de son site Web sur le dark web. Cela a maintenant été fermement démenti par De Wever.
Hormis le démenti, le bourgmestre d’Anvers reste assez pauvre en informations sur le piratage.
« Il n’est pas conseillé de commenter beaucoup maintenant. Les experts et le tribunal nous ont dit la même chose : taisez-vous. C’est comme quand le cambrioleur est encore dans votre maison ».