Des dizaines de mineurs non accompagnés et de familles avec enfants doivent se débrouiller seuls dans les rues de Bruxelles malgré leur inscription en tant que demandeurs d’asile.
Hier, les autorités n’ont pas trouvé de logement pour onze mineurs non accompagnés.
Les organisations humanitaires ont tenté de proposer des logements alternatifs, mais elles n’arrivent plus à fournir un lit pour tout le monde. Les jeunes peuvent visiter le centre humanitaire où de la nourriture, des vêtements et des soins médicaux sont fournis, mais il ferme à 19 heures.
Afin d’aider les enfants confrontés à une sortie nocturne dans la rue, des volontaires ont construit des tentes en carton pour fournir un abri sur le trottoir à l’extérieur du hub, mais le bourgmestre de Bruxelles, Philippe Close (socialiste francophone), a ordonné aux policiers de démanteler les constructions : » Nous ne pouvons pas accepter que des enfants dorment dans la rue », a-t-il déclaré. « Cela va à l’encontre de nos valeurs. Nous ne pouvons pas permettre cela sur notre territoire ».
Les travailleurs humanitaires n’en croyaient pas leurs yeux lorsqu’ils ont vu des policiers saccager les tentes en carton. « Les autorités ne fournissent pas de logement, pas de bain et pas de nourriture. Les enfants sont jetés dans les rues et maintenant ils sont chassés des rues. Où sont-ils censés dormir ? a demandé un volontaire.
