Le ministre de l’Énergie présente un ensemble de propositions pour aider à payer les mesures de crise énergétique

Les propositions de Mme Van der Straeten vont un peu plus loin que ce qui a été convenu au niveau européen la semaine dernière. La ministre fédérale de l’Énergie a déclaré à VRT News qu’elle avait d’abord attendu que l’UE crée un cadre juridique avant de rédiger ses propositions.

« J’ai utilisé la même méthode lors de la rédaction de ma proposition, mais elle va plus loin que l’UE ».

S’exprimant lors de l’émission d’actualités et d’actualités du matin de VRT Radio 1 « De ochtend », la vice-première ministre verte flamande du gouvernement fédéral belge Petra De Sutter a déclaré que « l’Europe a clairement indiqué que les États membres peuvent fixer le plafond plus bas et qu’ils peuvent étendre la période pendant laquelle elle sera applicable ».

Mme Van der Straeten souhaite rendre les mesures rétroactives (à partir du 1er janvier 2022) et les maintenir applicables jusqu’au 31 décembre 2023. Toutefois, « si le prix tombe en dessous de 130 euros, le prélèvement ne s’appliquera plus. C’est un système qui s’estompe en lui-même », a déclaré Mme De Sutter.

Si les mesures entrent en vigueur dans leur intégralité, elles rapporteront 1,2 milliard d’euros en 2022 et selon toute vraisemblance 2,3 milliards d’euros en 2023. En plus de cela, la « taxe de solidarité » sur l’essence et le diesel rapportera 600 millions par an, portant le montant total augmenté en 2022 et 2023 pour un montant estimé à 4,7 milliards d’euros. Cependant, Mme De Sutter tient à souligner qu’il s’agit d’une « estimation maximale » et que le chiffre final dépendra des prix de l’énergie l’année prochaine.

Afin d’éviter des problèmes juridiques, il est probable que l’unique producteur d’énergie nucléaire en Belgique, Engie Electrabel, pourra imputer le prélèvement qu’il verse déjà sur les bénéfices de la production d’énergie nucléaire au nouveau prélèvement au fur et à mesure de son introduction