Mme De Bleeker est une ancienne secrétaire d'État au Budget, qui a été limogée après qu'une erreur de calcul a été découverte, et une actuelle députée flamande.
« Nous allons écrire une nouvelle histoire libérale et il n'est pas trop tôt », a déclaré Mme De Bleeker après sa victoire. « Nous allons reconstruire le parti étape par étape. Nous allons réécrire l'intégralité du programme du parti libéral avec tous ceux qui veulent contribuer à définir cette nouvelle voie. »
« Retour aux sources »
Mme De Bleeker a fait campagne avec le slogan « retour aux fondamentaux ». Elle souhaite rétablir les « valeurs libérales fondamentales » comme repère de son parti et promet d'impliquer davantage les membres et les sections locales.
Le nouveau chef du parti devra relever le défi de sortir le parti de la déprime. L'Open VLD a obtenu un résultat particulièrement médiocre aux élections de juin : 8 %. Dans exactement 50 jours auront lieu les élections locales.
Bancs de l’opposition ou voitures ministérielles ?
La nouvelle cheffe de l'Open VLD, Eva De Bleeker, ne semble plus non plus exclure la possibilité que les libéraux flamands rejoignent une coalition fédérale si nécessaire.
« Nous allons voir étape par étape ce qui se passera à la table des négociations. La seule chose que nous pouvons faire en tant que parti libéral est de soutenir un programme libéral. »
L'idée d'une participation des libéraux flamands aux négociations sur une coalition fédérale a fait surface en début de semaine après que le chef libéral francophone Georges-Louis Bouchez a opposé son veto à une taxe sur les plus-values sur les actions. On a spéculé qu'il faisait obstruction aux négociations parce qu'il serait heureux d'échanger le socialiste flamand Vooruit contre ses collègues libéraux flamands de l'Open VLD. Cependant, ce gouvernement aurait une majorité très serrée d'un siège et ne posséderait pas de majorité parmi les législateurs fédéraux flamands.