M. Quintin a souligné que pour la Belgique, comme pour d'autres pays européens, il s'agit d'une « question de sécurité nationale ».
Treize djihadistes belges seraient toujours détenus dans les prisons du nord-est de la Syrie. «Ils ne sont pas tous de nationalité belge, mais ils ont des liens avec notre pays», a déclaré le directeur de l'organisme d'analyse des menaces terroristes OCAD Gert Vercauteren dans une interview au journal mi-décembre. A cela s'ajoutent 8 femmes et 9 enfants belges qui se trouveraient dans des camps de réfugiés dans la région.
En 2021, la Belgique a déjà rapatrié des femmes et des enfants de nationalité belge des camps. La question se pose désormais de savoir si cela devrait se reproduire et si cette fois-ci, les djihadistes belges devraient également être rapatriés.
M. Quintin déclare que « c'est une décision que je ne peux pas prendre seul », ajoutant qu'il estime que ce sera au prochain gouvernement fédéral de décider. « Nous avons besoin d’un gouvernement doté des pleins pouvoirs pour prendre une décision comme celle qui a été prise en 2021. »
Le ministre belge des Affaires étrangères a ajouté que la première priorité est que « la sécurité dans les camps et les prisons soit garantie ». Comme la Turquie, M. Quintin estime que cette question relève du gouvernement intérimaire syrien. En outre, il est également important pour la Belgique « de savoir qui se trouve dans les camps et où se trouvent les djihadistes belges ».