« Le roi constate qu'il n'y a pas encore d'avancée dans la formation d'un nouveau gouvernement mais que les négociations sont en cours. Sur cette base, il a décidé de réaffirmer M. De Wever dans son poste et de lui accorder 2 semaines pour sortir de l'impasse », a-t-il ajouté. dit le palais.
De Wever fera rapport au roi le 25 novembre.
Ces dernières semaines, M. De Wever s'est entretenu avec des représentants de cinq partis : la N-VA nationaliste flamande, le CD&V démocrate-chrétien et le Vooruit socialiste ainsi qu'avec les libéraux francophones du MR et les centristes des Engagés. À un moment donné, le socialiste flamand Vooruit a clairement fait savoir qu'il n'était pas disposé à poursuivre les négociations sur la base du document politique super-mémorandum de M. De Wever. L'une des raisons invoquées est ce que les socialistes considèrent comme une réticence à amener les plus riches de Belgique à contribuer davantage à l'austérité à venir. M. De Wever a désormais accepté de poursuivre les négociations avec ces cinq partis et de modifier son approche. Les discussions porteront désormais sur la politique fiscale, le Vooruit exigeant des partis centristes et de droite ce qu'il estime être un partage plus équitable des charges.
Auparavant, les démocrates-chrétiens et les centristes avaient bloqué l'idée d'impliquer le libéral flamand Open VLD dans les négociations et de mettre fin à la coopération avec le Vooruit.
Interrogé sur les raisons pour lesquelles M. De Wever a bénéficié d'un délai supplémentaire de deux semaines pour explorer le format actuel, Bart Verhulst de la VRT répond : « Actuellement, il n'y a pas d'alternative et tout le monde sait que c'est le cas ».