Après l'échec de sa première formation en août, M. De Wever a été envoyé sur la même mission début septembre. Il est immédiatement apparu clairement qu'il procéderait à un rythme plus lent compte tenu des élections locales imminentes et que ses efforts ne s'accéléreraient qu'après le scrutin de dimanche dernier.
En conséquence, M. De Wever n’a pas pu présenter au roi une image de grand progrès. Mais ce n’est pas comme si rien ne s’était passé au cours du mois dernier. Les groupes de travail sur l'asile, la défense et la mobilité se sont tous réunis. Mais les questions difficiles liées à ce qu'on appelle super mémorandum que M. De Wever avait présenté en août et qui a conduit à une rupture des négociations est resté pendant un certain temps en dehors des discussions.
Le « super mémorandum » contenait de nombreuses mesures sur le marché du travail, la fiscalité et les retraites, qui constitueront l'épine dorsale du futur accord de coalition. Un certain nombre de partis étaient favorables à l'abandon du mémorandum, mais M. De Wever affirme qu'il n'existe pas cent façons différentes de remettre le budget belge sur la bonne voie.
Après un premier déjeuner de travail hier après-midi, le groupe de travail central avec les dirigeants des partis se réunira à nouveau la semaine prochaine. Pour remettre de l'ordre dans ses finances, le budget nécessite le feu vert du Parlement avant la fin de l'année. Dans le cas contraire, certaines mesures ne pourront entrer en vigueur qu’un an plus tard.