Pendant des semaines, environ un millier de personnes ont séjourné dans l’immeuble dans des conditions particulièrement insalubres et dangereuses. La plupart des résidents étaient des demandeurs d’asile, qui n’avaient pas été hébergés par l’agence d’asile Fedasil qui y est légalement obligée.
Ces derniers jours, un logement ailleurs a été fourni à environ 700 personnes.
Aujourd’hui, 40 autres partiront.
Environ 120 demandeurs d’asile y passeront une dernière nuit avec un nombre indéterminé d’autres personnes.
« Nous avons annoncé la semaine dernière aux habitants que toute personne qui le souhaite et qui possède un ruban bleu suite à son inscription en tant que demandeur d’asile peut rejoindre les agents de la Région bruxelloise, qui les conduiront demain dans un nouveau logement. Ils iront d’abord dans un endroit neutre, où ils prendront un repas et se vêtiront. Les gens se dirigent ensuite vers trois centres d’accueil à travers Bruxelles », explique Zeynep Balci, porte-parole du Premier ministre bruxellois Vervoort.
Les autorités acceptent que tous les résidents ne veuillent pas venir volontairement, en particulier les personnes qui ne sont pas enregistrées en tant que demandeurs d’asile. La police sera sur place lorsqu’un huissier scellera la propriété mercredi.
Les personnes qui restent ne bénéficieront pas d’une aide pour trouver un logement pour demandeurs d’asile, mais pourront se diriger vers le SamuSocial, l’association bruxelloise pour les sans-abri.
La Région bruxelloise envisage de transformer le bâtiment en un véritable centre d’accueil pour demandeurs d’asile offrant un hébergement hygiénique et sûr pouvant accueillir jusqu’à 200 demandeurs d’asile.