L’opération se compose de deux parties : les premiers demandeurs d’asile enregistrés désireux de partir partiront. Dans un deuxième temps, les personnes qui, selon les autorités, ne coopèrent pas seront contraintes de partir.
La porte-parole Balci attribue les scènes chaotiques d’hier à des informations erronées qui avaient été colportées. Du coup, des personnes n’habitant pas le squat se sont présentées dans le but d’obtenir une place d’accueil. Pour éviter que la situation d’hier ne se reproduise, les personnes sont accompagnées dans les bus par groupes de 25.
Ils se dirigent ensuite vers un point d’accueil temporaire et la visite médicale.
Pendant ce temps, le secrétaire à l’asile, De Moor, a fourni plus d’informations sur l’identité de la personne décédée dans le bâtiment pendant la nuit. Elle a identifié que l’homme était un ressortissant marocain sans papiers, connu des autorités car il faisait l’objet d’une interdiction d’entrée, à la suite d’infractions liées à la drogue. Elle ajoute qu’il n’était pas un demandeur d’asile enregistré, qu’il avait droit à un logement et qu’il est décédé de causes naturelles.
Le dépistage médical d’hier de 250 personnes a révélé 3 personnes atteintes de tuberculose, un cas suspect et un deuxième cas confirmé de diphtérie de la gorge et sept cas de diphtérie cutanée (ou cutanée). 46 cas de gale ont également été détectés.