Les chemins de fer belges réduisent leurs projets ambitieux et souhaitent reporter l'expansion de leurs services

Le plan de transport 2023-2026 vise à augmenter de 7,4 % le nombre de kilomètres parcourus en train sur une période de trois ans. « Il s'agit du plan de transport le plus ambitieux jamais conçu, qui s'inscrit pleinement dans les ambitions de croissance du contrat de service public 2023-2032 de la SNCB », a déclaré l'opérateur ferroviaire en octobre dernier.

Le plan de transport devrait être déployé en quatre phases : une première phase lancée en décembre dernier, une deuxième en décembre de cette année, une troisième en juin 2025 et une quatrième en décembre 2025.

La note interne de la SNCB évoque le report de la deuxième phase mais ne précise pas la durée de ce report. Un report de six mois est le minimum, car des modifications importantes de l'horaire ne peuvent intervenir que deux fois par an : en juin et en décembre.

Comme raison du retard, les Chemins de fer belges invoquent ce qu'ils appellent un manque de moyens de production, c'est-à-dire trop peu de conducteurs et de conductrices de train.

Le document sera discuté cette semaine par le conseil d'administration. Les trains du soir et du week-end seront particulièrement touchés. La compagnie ferroviaire énumère les projets qui, selon elle, devraient être reportés pour le moment.

Il s’agit notamment de projets visant à augmenter le nombre de services ferroviaires en soirée et le week-end.