Le ministre belge du budget, Vincent Van Peteghem, a déclaré que la Belgique devrait répondre aux appels pour augmenter le budget de la défense à 2% du PIB bientôt, mais il ne veut pas ignorer complètement les objectifs budgétaires existants. La réalisation de l'objectif de l'OTAN plus tôt, en partie dans les normes existantes, nécessitera des économies supplémentaires ou d'autres moyens de générer des espèces.
La Belgique dépense actuellement 1,3% du produit intérieur brut (PIB) en défense, tandis que l'objectif de l'OTAN est de 2%. C'est ce que la Belgique veut réaliser dès que possible. Il nécessitera des économies supplémentaires d'environ 4 milliards d'euros par an (jusqu'à 12 milliards au total) au cours des prochaines années. L'UE permet aux États membres de ne pas inclure de telles dépenses dans les calculs pour atteindre les objectifs budgétaires de l'UE, mais M. Van Peteghem n'est pas désireux de cette idée.
« Ce n'est pas parce que l'UE dit que nous pouvons conserver l'effort supplémentaire en dehors des tables budgétaires », explique M. Van Peteghem. «Parce que toutes les dépenses que nous faisons maintenant seront ajoutées à notre dette nationale, qui est déjà extrêmement élevée. Nous allons donc devoir le compenser.
Le ministre estime que la vente d'actifs gouvernementaux, y compris des avoirs, peut-être dans les banques Belfius et le BNP Paribas, devrait être considérée ainsi que les revenus des actifs russes gelés.
Le ministre du Budget regarde également les efforts supplémentaires des entités fédérées, de Bruxelles, de Flandre et de Wallonie, ainsi que des efforts d'épargne supplémentaires. Il veut également examiner les recettes fiscales des sociétés. M. Van Peteghem a mentionné un chiffre de 17,2 milliards d'euros sur quatre ans, d'ici 2029.
Le ministre ne voulait pas commenter ouvertement maintenant d'où les économies supplémentaires devraient provenir. Cela pourrait entraîner des discussions difficiles au sein du gouvernement dans un avenir proche, en période où la situation budgétaire est déjà difficile. M. Van Peteghem a déclaré que les réformes fiscales avaient promis de laisser les salariés avec plus dans leur poche après que la taxe survivrait indemne.