Les différents gouvernements belges réagissent à la flambée des prix de l’énergie. Le comité consultatif a été initialement mis en place pour résoudre les conflits entre les différentes administrations mais a changé de nature pendant la pandémie lorsqu’il a fallu prendre des décisions rapides et incisives que les gouvernements ne pouvaient pas prendre séparément.
La crise énergétique est différente de la pandémie et si des mesures supplémentaires sont nécessaires, les gouvernements sont censés prendre des décisions chacun à leur niveau.
Les dirigeants belges discuteront d’un plafonnement des prix de l’énergie, mais l’espoir est que cela puisse être convenu au niveau européen. Les achats d’énergie sont effectués par des sociétés cotées en bourse et non par des pays individuels et les gouvernements peuvent difficilement limiter le prix que les entreprises sont prêtes à payer pour l’énergie.
Il est prévu d’introduire une taxe sur les profits excessifs que les entreprises énergétiques réalisent en raison de la crise. Ces fonds pourraient ensuite être redirigés vers les consommateurs.
Le gouvernement fédéral envisagera l’extension des mesures existantes, par exemple la réduction de la TVA sur le gaz et l’électricité, ainsi que la possibilité de donner à davantage de groupes l’accès au tarif social inférieur pour l’énergie.
D’autres propositions incluent un congé pour les versements hypothécaires et offrent aux entreprises en difficulté la possibilité de différer les paiements de sécurité sociale.
Une décision sur la prolongation de la durée de vie des centrales nucléaires belges existantes dont la fermeture est prévue n’est pas attendue aujourd’hui. Le gouvernement formulera des propositions le mois prochain.
Les régions belges possèdent de nombreuses compétences dans les domaines liés à l’énergie, mais davantage de subventions pour l’isolation des maisons ou l’installation de panneaux solaires ne résoudront pas la crise énergétique de cet hiver. Les prélèvements flamands sur les factures d’énergie pourraient toutefois être supprimés.
Les analystes politiques notent que le rassemblement arrive assez tard dans la journée et il est très discutable si la réunion d’aujourd’hui entraînera une réduction rapide des coûts énergétiques.