La grande pierre d’achoppement entre les partis qui composent la coalition flamande, ce sont les allocations familiales. Un accord a été conclu sur une série d’autres mesures, y compris l’extension du soi-disant « bonus à l’emploi » qui donne aux personnes les moins bien rémunérées un salaire net supplémentaire. Il existe également un accord sur les mesures de soutien pour aider les entreprises à traverser la crise énergétique. Cependant, les divergences sur le lien entre les allocations familiales et l’inflation entre les chrétiens-démocrates d’une part et les nationalistes et les libéraux d’autre part doivent encore être résolues.
L’année dernière, le gouvernement flamand a décidé que, contrairement à d’autres prestations, les allocations familiales seraient augmentées de 1 % au lieu de 2 % à chaque dépassement de l’indice de déclenchement.
Les chrétiens-démocrates veulent revenir sur cette mesure, d’autant plus que la crise énergétique frappe durement les familles. Le parti souhaite également que les allocations familiales soient relevées à chaque dépassement de l’indice de déclenchement, et non plus une fois par an comme c’est actuellement le cas.
Les nationalistes et les libéraux disent que ce serait trop cher. Ils sont favorables à une augmentation plus limitée du niveau des allocations familiales, préférant offrir un soutien plus important aux familles les plus pauvres par le biais de prestations qui leur sont spécifiquement destinées. Aucun accord n’ayant encore été trouvé, les pourparlers ont été rompus à 13h30.
Ce n’est qu’en 2019, alors que les négociations de la coalition flamande étaient toujours en cours, que la déclaration de septembre a été reportée. La situation était alors très différente et les événements d’aujourd’hui sont sans précédent dans l’histoire politique flamande.