Les réserves de gaz de la Belgique sont pleines, mais elles ne couvrent que 4 % des besoins totaux en gaz du pays

En juin, les 27 pays membres de l’UE ont ratifié un accord les obligeant à remplir au moins 80 % de leur capacité de stockage de gaz avant le 1er novembre. L’objectif de l’accord est que les installations de stockage de gaz dans l’ensemble de l’UE soient pleines à une capacité moyenne de 85 % avant le début de l’hiver.

Au printemps, la ministre fédérale de l’Energie, Tinne Van der Straeten, a fait changer d’avis son propre parti, les Verts flamands, lui permettant de modifier plus facilement la loi et permettant à la Belgique de reconstituer plus rapidement ses réserves de gaz. Avec l’installation de stockage de gaz du pays maintenant à pleine capacité, cela pourrait à première vue sembler avoir été un grand pas en avant pour garantir que l’approvisionnement en gaz reste abondant tout au long des mois froids d’hiver. Cependant, la capacité de stockage ne représente qu’environ 4 % de la consommation annuelle moyenne de gaz en Belgique.

La Belgique s’approvisionne en gaz auprès de plusieurs pays sources. La Norvège est un fournisseur majeur et le GNL arrive ici par des navires qui accostent au terminal GNL du port de Zeebrugge en Flandre occidentale. Le gaz est également importé de pays comme le Qatar. La Belgique étant avant tout un pays européen de transit en termes d’approvisionnement en gaz, le pays est également approvisionné, par du gaz détourné des gazoducs qui traversent la Belgique.