Lundi, le Parlement européen a lancé la procédure de levée de l’immunité parlementaire des deux législateurs. Ils ont tous deux été nommés dans une enquête judiciaire belge sur la corruption au parlement. Un vote en plénière est attendu début février.
Le chef du parti socialiste, Garcia Perez, a déclaré que le groupe agirait si les deux eurodéputés ne répondaient pas. L’avocat de M. Tarabella, Maxim Töller, insiste sur le fait que la présomption d’innocence ne peut pas être abandonnée sous la pression d’une série d’articles dans la presse et d’accusations malveillantes de personnes détenues.
Plus tôt, le quotidien Le Soir avait rapporté que les deux principaux suspects, Pier Antonio Panzeri et Francesco Giorgi, qui sont tous deux en détention, avaient identifié M. Tarabella comme quelqu’un qui aurait reçu des cadeaux des Qataris.
Le Qatar et le Maroc sont accusés de tenter d’influencer les décisions politiques et économiques du Parlement en offrant des cadeaux et de l’argent. L’ancien eurodéputé Pier Antonio Panzeri ne s’oppose plus à sa détention provisoire. L’ancienne vice-présidente grecque du parlement, Eva Kaili, son partenaire Francesco Giorgi et le lobbyiste italien Nicolo Figa-Talamanca sont toujours en détention.