Les négociations pour un nouveau gouvernement fédéral ont jusqu'à présent tourné autour du soi-disant « Super mémorandum » du « formateur » Bart De Wever, dont les détails ont récemment été divulgués aux médias. Le mémorandum a servi de base aux négociations entre les nationalistes, socialistes et démocrates-chrétiens flamands et les libéraux et centristes francophones.
Après les élections locales, les négociations devraient reprendre à plein régime. Le parti socialiste flamand Vooruit demande désormais à M. De Wever de réviser son « super mémorandum » ainsi que le tableau budgétaire qu'il avait également rédigé. Le leader des socialistes flamands Conner Rousseau affirme que le contenu de la dernière version du nouveau mémorandum est le même que celui du projet déposé par M. De Wever cet été.
Rousseau estime que les négociations tournent en rond depuis des mois. « Il est important de tout mettre en œuvre maintenant ».
Selon les socialistes, « cela ne sert à rien de perdre du temps en réunions sur des textes partiels ». M. De Wever a bien modifié la formulation de son mémorandum avant la reprise des négociations, mais cela ne semble pas suffisant pour les socialistes. L'impression que le nouveau projet ressemble trop à la version qui était sur la table l'été dernier.
Par ailleurs, les socialistes souhaitent désormais se pencher sur la manière dont la charge financière est partagée et « la charge doit être partagée équitablement entre tous », a déclaré M. Rousseau. « Tous nos efforts doivent désormais porter en premier lieu sur l'élaboration du cadre budgétaire dans lequel les négociations pourront se dérouler. C'est la seule façon de parvenir à un accord de coalition ».
Rousseau affirme que son parti veut faire des efforts pour y parvenir et que les socialistes flamands souhaitent que le nouveau gouvernement soit composé des partis actuellement autour de la table des négociations.