Les syndicats de police demandent la démission du ministre de la Justice

Cependant, dans une interview accordée à VRT News, M. Van Quickenborne a répondu en disant que « À peine un mois après ma nomination, j’ai décidé d’introduire une directive de tolérance zéro pour toute violence contre la police ».

Les syndicats de police sont indignés après l’attaque mortelle à l’arme blanche jeudi soir à Schaerbeek dans laquelle un policier a trouvé la mort. Les syndicats réclament la démission du ministre fédéral de la Justice Vincent Van Quickenborne (libéral flamand). Carlo Medo du syndicat NSPV a déclaré à VRT News que « les gens sont très en colère contre ce qui se passe dans ce pays. C’est pourquoi il y a des appels à la démission du ministre ». M. Medo a poursuivi en disant que « Nous voulons des mesures immédiates qui profitent aux policiers. Aujourd’hui, ils se sentent vraiment déçus. »

Cependant, dans une interview accordée à l’émission d’actualités et d’actualités du matin de VRT Radio 1 ‘De ochtend’, M. Van Quickenborne a répondu en citant le commissaire en chef de la police locale de Bruxelles-Capitale-Ixelles Michel Goovaerts « après trente ans dans la force, il note que la violence contre la police est désormais traitée plus strictement. Pourquoi ? Parce qu’en novembre 2020, un mois après ma nomination, j’ai décidé d’introduire une directive de tolérance zéro pour tous les actes de violence contre la police. Tout incident de violence qui entraîne au moins 1 jour d’incapacité de travail entraînera des poursuites ».

« J’ai envoyé cette directive à tous les chefs de police du pays. On leur a dit : « Si vous voyez 1 cas où la violence contre la police n’est pas traitée, veuillez me le signaler. Je n’ai pas reçu de tels rapports de leur part et ils disent que la violence est en effet traitée plus strictement. Donc ce que dit le syndicat est faux. »