La grève dans les chemins de fer débutera déjà dimanche soir 12 janvier à 22 heures et se terminera lundi 13 janvier à 22 heures. La société ferroviaire publique belge fournira le week-end prochain des détails sur un horaire alternatif.
Les transports publics bruxellois seront également touchés. De nombreux collaborateurs de la société de transports locaux bruxellois MIVB se joindront à l'action contre ce que les syndicats appellent « les mesures d'austérité européennes et les propositions sur la table des négociations lors des pourparlers pour la formation du gouvernement ».
Les écoles aussi touchées
Le syndicat chrétien de l'éducation, le COC, affirme que la grève sera visible dans le secteur de l'éducation lundi. De nombreux enseignants se joindront à la manifestation prévue à Bruxelles. « Tous ceux qui se soucient de leur retraite se rendront à Bruxelles, y compris évidemment les travailleurs de l'éducation », déclare Koen Van Kerkhoven, du syndicat chrétien de l'éducation.
« Le super mémorandum du formateur Bart De Wever contient trop d'éléments qui nous inquiètent. Cela pourrait avoir un impact majeur sur notre profession et tout simplement la rendre moins attractive. Avec un système de salaires et de retraites qui n'est pas conforme au marché, la qualité ne fera que se dégrader davantage.
Pourquoi les enseignants agissent-ils ?
Les pensions des enseignants sont calculées sur la base de la rémunération de référence et d'une fraction de pension. Le salaire de référence est désormais calculé sur la base des 10 dernières années d'activité. Cela monte à 40 ans dans le super mémorandum.
Les syndicats s'inquiètent également du fait que les pensions de la fonction publique ne suivront plus l'augmentation des salaires des fonctionnaires en activité. Selon le syndicat socialiste ACOD, cela représente une perte comprise entre 200 et 400 euros pour les futurs retraités.