Le lendemain, mercredi, M. De Wever devra rendre compte au roi Philippe. Dans un scénario idéal, le leader nationaliste flamand serait alors nommé « formateur » et chargé de former le prochain gouvernement fédéral. L'analyste politique Rik Van Cauwelaert du quotidien De Tijd estime qu'il y a une chance que cela se produise :
« Qu'il devienne plus tard Premier ministre, c'est une autre question. Il est en effet très difficile d'expliquer que les sacrifices qui doivent être faits en Wallonie sont imposés par un Premier ministre nationaliste flamand. Mais je ne vois personne d'autre que M. De Wever qui puisse prendre l'initiative dans ce domaine. C'est presque inévitable. Mais est-ce sage ou non, je ne sais pas. »
Selon Van Cauwelaert, M. De Wever devra se faire aider « par quelqu'un qu'il a sous-estimé jusqu'à présent » : le chef de file des libéraux francophones Georges-Louis Bouchez. « Il devra compter sur lui pour faire passer le message du gouvernement fédéral en Wallonie. »
