Pendant la crise du coronavirus, une grande attention a été accordée aux problèmes de santé mentale. Depuis lors, cette question a quelque peu été abandonnée. Néanmoins, les problèmes de santé mentale demeurent un problème dans la vie quotidienne de nombreux habitants de notre capitale.
Selon l’enquête BELHEALTH de Sciensano, la moitié des Bruxellois qui déclarent avoir des problèmes de santé mentale ne demandent pas d’aide. Parmi ceux qui ont déclaré avoir des problèmes, près de la moitié déclarent n’avoir demandé aucune aide. 36% d’entre eux indiquent que la raison en est « le manque de temps » et 31 % déclarent ne recevoir aucune aide car ils n’ont pas osé franchir le pas et la demander.
Le responsable de la Plateforme bruxelloise de santé mentale, Luc Detavernier, a déclaré à la plateforme d’information régionale bruxelloise Bruzz : « Il s’agit d’une situation préoccupante. De nombreuses personnes mettent beaucoup trop de temps à demander de l’aide. Il est important que la stigmatisation liée à la recherche d’aide disparaisse. … Osez parler de vos problèmes, n’ayez pas peur de prendre la parole et de partager vos problèmes ».
Nathalie Noël, de la Région bruxelloise en charge de la santé, affirme qu’« en parler avec ses amis, sa famille ou contacter un psychologue peut être une étape décisive vers une meilleure santé mentale ».
La Région envisage de s’associer à Psybru, une initiative qui aide les citoyens à trouver un psychologue proche de chez eux, et de lancer une campagne de sensibilisation pour inciter les Bruxellois à parler de leurs préoccupations et problématiques en matière de santé mentale.
