Plusieurs policiers d’Anvers licenciés pour usage de drogue, selon le maire de la ville

Dans une longue interview accordée à ‘Gazet Van Antwerpen’, le bourgmestre d’Anvers Bart De Wever (nationaliste flamand) a déclaré qu’il « doit licencier un policier ou un autre parce qu’ils ont été surpris en train de consommer de la drogue ».

Nous avons traduit un extrait plus long de l’interview qui aide à mettre la citation ci-dessus en contexte.

« La cocaïne est présente dans le monde des affaires, la profession juridique, le secteur culturel, dans les médias et en politique. Et oui, aussi au sein de mon parti. Je pense que c’est une source d’inquiétude, mais je sens que je suis plus et plus seul à adopter ce point de vue. Je dois licencier les policiers les uns après les autres parce qu’ils ont été surpris en train de consommer des substances. Oui, les uns après les autres. Parfois, vous leur donnez une seconde chance en imposant des mesures disciplinaires, mais je peux vous dire que « Les résultats sont terriblement négatifs. La plupart de ces personnes sont de retour dans l’année pour être licenciées. Donc, je remets en question l’histoire selon laquelle la consommation de cocaïne peut être parfaitement maîtrisée ».

M. De Wever n’était pas disponible pour un entretien avec VRT News. Cependant, dans une interview accordée à l’émission d’actualités et d’actualités du matin de VRT Radio 1 « De ochtend », le syndicat de police NSPV a confirmé que le nombre de procédures disciplinaires à l’encontre de policiers surpris en train de consommer de la drogue est en augmentation.

Luc Goos de NSPV a déclaré à VRT News : « Il est difficile d’avoir une image complète. Il y a des cas parmi nos membres et aussi parmi les membres d’autres syndicats et il y a des gens dont les cas ne passent pas par un syndicat. Malheureusement, nous ne faisons ici que suivre une tendance de la société dans son ensemble ».

M. Goos a déclaré à VRT News que de nombreux policiers surpris en train de consommer de la drogue se voient offrir une seconde chance « si leur consommation de drogue n’est pas problématique ». « Mais malheureusement, nous constatons souvent qu’ils ne prennent pas la seconde chance qu’ils ont offert et qu’ils recommencent à consommer, puis il n’y a pas de pardon et ils sont licenciés ».

« Souvent, ces affaires sont liées à d’autres affaires. Fumer un joint une fois est une chose, mais cela dégénère parfois en trafic de drogue lors d’une fête ou même en assistance à des personnes impliquées dans le crime organisé, par exemple en cherchant des informations dans la base de données de la police. Ces types de personnes ne peuvent pas rester au sein de la police ».