Près de 10 000 personnes atteintes de maladies de longue durée seront entrées sur le marché du travail d'ici 2024

C'est le député flamand Robrecht Bothuyne (démocrate-chrétien CD&V) qui a demandé les chiffres. L'année dernière, au total, 9 617 personnes malades de longue durée ont été orientées vers le VDAB pour obtenir des conseils et un soutien en vue de trouver du travail. La répartition varie considérablement d'une région à l'autre : les effectifs d'Anvers et du Brabant flamand sont plus faibles que prévu, compte tenu de leur population, tandis que la Flandre occidentale et le Limbourg sont plus fortement représentés.

«De plus en plus de personnes souffrant de maladies de longue durée se tournent vers les services du VDAB. C'est une bonne chose», déclare Bothuyne. « Toutefois, nous sommes encore loin de l'objectif ultime fixé dans l'accord de coalition : 20 000 programmes de retour au travail par an. De plus, les deux tiers de ces personnes ne trouvent finalement pas de travail. Il y a donc place à amélioration.

Une évolution positive, « mais pas un succès »

Les chiffres montrent que 36 pour cent des personnes en congé de maladie de longue durée qui ont rejoint un programme du VDAB ont repris le travail 24 mois plus tard. Il y a trois ans, ce chiffre n'était que de 30 pour cent.

«C'est une évolution positive, mais pas une réussite. Nous parlons de personnes pour lesquelles les assureurs maladie et les médecins indiquent clairement que le retour au travail est une option réaliste. Si près des deux tiers d'entre eux ne parviennent toujours pas à trouver du travail après deux ans de soutien intensif, il y a clairement place à amélioration», estime Bothuyne.

«Parmi les demandeurs qui ont entamé un programme, 17.969 perçoivent actuellement des prestations de sécurité sociale et sont toujours inscrits au VDAB». Bothuyne souligne que les résultats doivent être obtenus plus rapidement. « Les gens ne devraient pas rester coincés dans des programmes pendant une période inutilement longue », déclare le législateur, ajoutant que les autorités flamandes ont un rôle clé à jouer à cet égard.

Ministre Demir : « Il y a place à amélioration et nous faisons mieux »

Dans une réponse à l'agence de presse Belga, le ministre flamand de l'Emploi Zuhal Demir (nationaliste flamand N-VA) reconnaît que Bothuyne « a raison ».

« Je pense que mon collègue Brouns a fait de son mieux lorsqu'il était ministre de l'Emploi, mais il y a place à amélioration. Et nous faisons mieux. Je pense aux programmes qui ont été lancés en 2025 sous ma direction. Dans ces programmes, 17 pour cent des participants étaient en emploi dans les six mois. C'est 21 pour cent de plus qu'au cours des deux dernières années. Il y a donc encore du travail à faire, mais nous continuerons d'alimenter la tendance positive de l'année dernière avec de nouvelles perspectives. »