M. Michel a surpris amis et ennemis début janvier lorsqu'il a annoncé qu'il se présenterait au Parlement européen et qu'il occuperait également son siège s'il était élu. Cela signifiait qu’il devrait quitter ses fonctions de président du Conseil européen au plus tard en juillet. En effet, ce poste ne peut être cumulé avec celui d'eurodéputé.
L’annonce a suscité de vives critiques. Beaucoup pensaient que ses intérêts personnels primaient sur ceux des institutions européennes.
« Les réactions négatives ont été sous-estimées »
M. Michel revient désormais sur cette décision. Selon ses propres termes, il a sous-estimé « l'ampleur et la radicalité de certaines réactions négatives ». Il a déclaré avoir pris note des critiques selon lesquelles ses intérêts personnels primaient sur ceux des institutions européennes. Il a ajouté qu'il ne souhaitait pas non plus que la « polémique » porte préjudice au Conseil européen et au projet européen dans son ensemble.