L'école de cirque palestinienne vient en Belgique pour la deuxième partie d'un échange qui a débuté l'été dernier. A l'époque, les jeunes belges se rendaient dans les territoires palestiniens, mais au final, c'était trop dangereux pour y monter de vrais spectacles.
En raison de la situation sécuritaire, le groupe n'a pas pu se rendre dans les différentes villes palestiniennes pour se produire comme prévu et a été contraint de rester dans la ville de Ramallah. « C'était quand même très excitant, nous avons entendu à plusieurs reprises des rapports selon lesquels l'armée israélienne avait envahi quelque part », raconte Lieven Leemans, l'un des coordinateurs.
« Entre-temps, la violence à Gaza et en Cisjordanie a atteint des proportions sans précédent. Cela rend les échanges encore plus difficiles. Nous craignons parfois que la situation ne dégénère et que les jeunes ne puissent pas prendre l'avion pour la Belgique. Nous essayons de ne pas nous inquiéter et espérons que tout ira bien. »
« Une fois qu'ils seront ici sains et saufs, ce sera agréable pour ces jeunes de revoir les amis qu'ils se sont faits l'année dernière. Les jeunes belges sont très impliqués dans ce qui se passe en Palestine. Ils suivent la situation et sont inquiets. Pour les jeunes palestiniens, c'est d'un côté un soulagement de venir en Belgique, et de l'autre leurs pensées vont vers leur patrie. »