Les lignes de métro 2 et 6 ont été brièvement interrompues mercredi matin entre Ribaucourt et Simonis en raison de personnes s'aventurant sur les voies. L'incident a provoqué des retards sur le réseau. C'est malheureusement une réalité quotidienne dans le métro bruxellois, affirme le MIVB.
« Le nombre de personnes s'aventurant sur les voies du métro bruxellois a plus que doublé au cours des cinq dernières années. C'est un vrai problème. Non seulement les gens jouent avec leur vie, mais nous devons aussi interrompre le métro et cela provoque beaucoup des retards », explique Sablon.
Double problème
En 2018, 144 incidents ont été signalés, mais en 2023, ce chiffre est passé à 384 cas de suspension du métro. Le MIVB tente de s’attaquer au problème, mais reconnaît que ce n’est pas si simple.
« Nous étudions des solutions techniques comme des systèmes d'alarme pour détecter les personnes marchant sur les voies. Si nous recevons une notification, nous arrêtons immédiatement la circulation du métro pour garantir qu'il n'y ait pas de victimes. Nous ne pouvons pas faire beaucoup plus », a déclaré le porte-parole.
Les passants sur les voies sont souvent des sans-abri ou des toxicomanes. « Ils recherchent un espace à l'écart du grand public. Les problèmes des toxicomanes et des sans-abri constituent un problème social qui doit être abordé dans un contexte plus large. Nous devons veiller à ce que ces personnes restent à l'écart de nos stations, car « C'est un environnement très dangereux. Ces personnes devraient être orientées vers des refuges ».