« Déplacements coûteux et polluants et négligence des tâches essentielles »

Barbara Moens de Politico.eu raconte VRT personne n’a l’intention de le destituer, mais les critiques se font plus fortes : « Au début, les critiques étaient étouffées et restaient à l’intérieur, mais maintenant elles se font plus fortes : non seulement parmi les diplomates à Bruxelles mais aussi dans les capitales européennes ».

Les critiques disent que le président européen se concentre trop sur les devoirs diplomatiques internationaux et est trop souvent à l’étranger. Il est également prévu d’utiliser trop de jets privés coûteux.

Le Monde parle de frais de déplacement qui ont « explosé ». Le budget du président pour l’année prochaine s’élève à 2,6 millions d’euros, en hausse de 27,5 % sur l’année.
M. Michel dépenserait quatre fois plus que son prédécesseur.

Barbara Moens : « Nous avons également demandé les chiffres. Vols privés chers, beaux hôtels, c’est en partie imposé par le métier, mais Monsieur Michel va assez loin ».

Mme Moens souligne que le travail du président n’est pas clairement défini et a souvent été défini par la personne qui fait le travail elle-même : « M. Michel met l’accent sur la diplomatie internationale mais c’est lié à la guerre en Ukraine. Il pense que c’est son cœur de métier mais de plus en plus d’Etats membres froncent les sourcils ».

En se concentrant sur la diplomatie internationale, M. Michel s’attire également des critiques pour ne pas avoir correctement préparé les réunions du Conseil européen, ce qui devrait être une activité essentielle.

Verts et socialistes européens s’empressent de griller M. Michel au fil de ses nombreux voyages polluants.
Pourtant, Barbara Moens ne pense pas que le Belge devrait craindre pour son travail. Son mandat n’a qu’un an à courir et ne peut être prolongé. Personne n’envisage de le défenestrer mais : « Ce qui se passe maintenant lui nuit, ainsi qu’à ses perspectives d’avenir », déclare Barbara Moens.