Enquête de corruption au Parlement européen : le commissaire de police a-t-il été délibérément empoisonné ?

Le commissaire de police a été arrêté en janvier dernier après avoir prétendument, dans un état d'ébriété et avec deux collègues, provoqué une nuisance dans un pub bruxellois. Divers médias ont rapporté que le contrôleur en chef avait frappé un serveur et détruit des meubles de terrasse.

C'était une affaire étrange car les trois officiers se seraient toujours comportés de manière impeccable dans le passé, jusqu'à cet incident bizarre survenu la soirée en question.

Il est maintenant apparu que le surintendant aurait peut-être été empoisonné. Le parquet de Bruxelles a confirmé qu'une enquête pour tentative de meurtre était en cours.

Le procureur s’est abstenu de fournir davantage d’informations. Des investigations plus approfondies devraient révéler si quelqu'un a frelaté les boissons des policiers et s'il s'agit d'une tentative d'empoisonnement.

Officier enquêtant sur la corruption au Parlement européen

Suite à l'incident, des amphétamines ont été trouvées dans le sang du surintendant. Les amphétamines sont des drogues synthétiques comme le speed et le crystal meths qui ne peuvent pas être goûtées ou remarquées lorsqu'elles sont ajoutées à une boisson.

Le policier, qui travaille pour le Service anti-corruption belge, est impliqué dans l'enquête Qatargate sur la corruption au Parlement européen. Les enquêteurs vont maintenant vouloir établir s'il existe un lien entre cette enquête de corruption et la falsification des boissons du commissaire.

Cette possibilité n'est pas exclue, mais il semble peu probable que les services secrets du Qatar ou du Maroc, deux pays liés à la corruption, se contentent d'empoisonner un policier belge en activité.