L'agresseur masqué qui a poussé un guide dans le canal de Bruges se rend à la police

Après l'incident qui a fait la une des journaux internationaux, l'agresseur masqué a envoyé un courriel à VRT NEWS expliquant pourquoi il avait jeté le guide à l'eau. Il est agacé par le comportement du guide néerlandais, qui, par exemple, se tient debout ou assis sur les murs des ponts historiques de Bruges pour s'adresser à son groupe. Selon l'homme masqué, cela n'est pas autorisé. Il s'oppose également au fait que le guide transforme ses visites en « numéros de cirque ».

Le guide, poussé dans l'eau, est un Néerlandais, Pascal Gerritsen. Il n'a pas été blessé mais a porté plainte. Un procès-verbal a été dressé et le parquet décidera s'il y a lieu ou non de poursuivre l'agresseur pour violences conjugales. On ne sait pas encore pourquoi l'homme masqué s'est rendu à ce moment-là.

Un guide cherche à dialoguer avec le « promoteur du canal »

Maintenant que l'agresseur du guide s'est manifesté, M. Gerritsen a hâte de discuter avec lui. « Je suis un peu surpris que cette personne se soit rendue », a répondu le guide, qui habite désormais à proximité, à Zedelgem (Flandre occidentale). « Je n'ai pas encore eu de nouvelles de la police, mais lorsque j'ai signalé l'affaire, j'avais indiqué que je souhaitais avoir une conversation avec cette personne ».

« Je veux savoir pourquoi il m'a poussé, mais je lui demanderai aussi s'il est conscient des risques encourus. Cette conversation pourrait-elle avoir une incidence sur la plainte que j'ai déposée ? Peut-être. Peut-être que je laisserai les choses telles qu'elles sont, mais cela dépend de notre conversation. »

M. Gerritsen est agacé par les nombreux commentaires sur sa façon de guider. Il estime que ce que son agresseur a fait est absolument inacceptable. Il a néanmoins quelque peu modifié sa façon de guider. « Un peu, oui. Je marche maintenant sur les murs au lieu de sauter dessus. Mais je crois que je suis debout ou assis là, pour une très bonne raison, je ne vais pas changer ça. »

« Je suis aussi encouragée par les réactions de mes collègues qui m'ont parlé dans la rue. Beaucoup m'ont exhortée à ne pas changer de style ! »