Actuellement, plus de 40.000 personnes perçoivent des allocations de subsistance en Flandre. 22,5 % de ces groupes ne trouvent pas d’emploi dans l’année. Ceci malgré une foule d’initiatives déjà en place pour les aider à trouver du travail. Les conseils locaux des services sociaux (OCMW) sont chargés d’essayer d’orienter les personnes qui reçoivent des allocations de subsistance vers le travail. Celle-ci se fait normalement par le biais d’un contrat personnalisé d’insertion sociale (GPMI). Cela concerne environ 75 % des personnes qui demandent une allocation de subsistance.
Le Service de l’emploi et de la formation professionnelle (VDAB) a un rôle à jouer. Une circulaire diffusée par les autorités fédérales invite les autorités locales à inscrire les bénéficiaires de l’allocation de subsistance auprès du service régional de l’emploi compétent. Cependant, la mesure dans laquelle les autorités locales ont répondu à cet appel est pour le moins variable. Environ 56 % des bénéficiaires de l’allocation de subsistance sont actuellement inscrits auprès du VDAB. En plus de cela, environ 17 000 réfugiés qui reçoivent un paiement équivalent à une allocation de subsistance sont également enregistrés auprès du VDAB. Parmi les demandeurs d’allocations de subsistance connus du VDAB, 40% ont trouvé du travail dans l’année.
Désormais, le ministre flamand de l’Emploi Jo Brouns (chrétien-démocrate) et le ministre flamand de l’Intérieur Bart Somers (libéral) veulent formaliser le cadre dans lequel les collectivités locales s’associent au VDAB. Ils ont également l’intention de rédiger des « lignes directrices objectives » concernant la définition de l’inaptitude au travail. En outre, l’échange d’informations entre les conseils locaux des services sociaux et le VDAB sera optimisé. Les autorités locales recevront 1 000 euros pour chaque personne percevant des allocations de subsistance qu’elles auront réussi à trouver du travail.