M. Benhaddou a été nommé à la demande du bourgmestre de Gand. « Et cette nomination a été acceptée par les deux parties. Au début, j'ai pu les réunir autour de la table. Une escalade a été évitée. Mais après l'avis de la commission des droits de l'homme de l'UGent et les réactions qui en ont résulté, j'ai voulu savoir si une un compromis était encore possible », a précisé M. Benhaddou.
L’UGent a déclaré la semaine dernière que les collaborations avec les institutions israéliennes seraient interrompues, mais les étudiants souhaitent également que l’université cesse de collaborer avec des entreprises israéliennes et fasse davantage d’efforts en faveur du développement durable et du climat. «Le week-end dernier, j'avais élaboré une proposition pour voir s'il y avait toujours une volonté de parvenir à un compromis. Je sentais que je ne pouvais plus progresser autrement. »
« Un parti a dit très clairement qu'il ne voulait pas faire de compromis sur les revendications. Pour moi, cela signifie de facto que la médiation prend fin. On peut conduire un cheval à l'eau mais pas le forcer à boire ! »
Les négociations entre les militants pro-palestiniens et l'UGent sont désormais rompues. Cela augmente la probabilité qu'une évacuation du bâtiment universitaire soit forcée.