« Dans la presse, la direction de Delhaize insiste sur le fait qu’elle est prête au dialogue et veut faire preuve de transparence, mais cela ne se voit pas dans ses actions. La nécessité des pourparlers sociaux n’est pas respectée », déplore le syndicat.
Le groupe Delhaize veut franchiser 128 magasins qu’il exploite encore. Le syndicat indique que 280 emplois seront supprimés au siège de Delhaize et que, par conséquent, les dispositions particulières concernant les licenciements collectifs contenues dans la loi Renault s’appliquent.
Le syndicat affirme que les dispositions de la loi Renault n’ont pas été respectées car il n’y a pas eu de discussions au sein des comités d’entreprise, réunions qui n’ont donné aucun résultat. BBTK attaque le groupe pour ne pas avoir fourni les informations nécessaires au bon déroulement des pourparlers sociaux.
Le procureur du travail est désormais chargé de décider si un juge d’instruction est nommé.