La date limite pour l’expulsion des demandeurs d’asile et des migrants du squat est le 19 décembre. Le manque de places dans les centres d’asile signifie que beaucoup d’entre eux pourraient se retrouver dans la rue ou dans d’autres squats, augmentant ainsi le risque de propagation de maladies infectieuses qu’ils pourraient avoir.
Jeudi, des entretiens ont eu lieu entre les autorités communales de Schaerbeek, Région de Bruxelles-Capitale, l’agence fédérale pour l’asile Fedasil et la secrétaire d’Etat fédérale chargée de l’asile et de la migration Nicole de Moor (démocrate-chrétienne flamande). Cependant, un porte-parole du bourgmestre de Schaerbeek affirme qu’aucune décision ferme n’a été prise lors de la réunion.
Pendant ce temps, un porte-parole de Mme De Moor a déclaré que la situation « est une source de préoccupation pour tout le monde ». Le bureau de Mme De Moor et divers autres services doivent collaborer à la création d’un soi-disant «point de soins» qui «devrait donner aux gens les soins de santé de base dont ils ont besoin».