Cependant, le gouvernement fédéral n’est pas alarmé. S’exprimant jeudi au Parlement fédéral, le Premier ministre belge Alexander De Croo (libéral flamand) a déclaré que « ni le chauffage ni les lumières ne s’éteindront ». M. De Croo a ajouté qu’il n’était pas prévu de couper progressivement l’approvisionnement en énergie pendant La ministre fédérale de l’Energie Tinne Van der Straeten (Vert flamand) s’est également montrée rassurée lors d’un point de presse jeudi.
Dans le rapport qui n’a pas encore été publié, le Département fédéral de l’économie écrit qu’il pourrait y avoir une pénurie de gaz s’il y a une période prolongée de températures glaciales. Si tel était le cas, les importations de gaz en provenance, par exemple, du Royaume-Uni pourraient se tarir. Si cela se produisait, la Belgique ne serait pas en mesure d’assurer durablement son approvisionnement avec ses réserves actuelles et ne serait pas non plus en mesure d’exporter suffisamment de gaz vers d’autres pays.
Néanmoins, le cabinet du ministre fédéral de l’Énergie, Tinne Van der Straeten, affirme qu’il n’y a actuellement aucun problème en ce qui concerne la sécurité de l’approvisionnement en gaz ou en électricité. Le concours de circonstances présenté dans le rapport du ministère de l’Énergie est très extrême. De plus, le rapport ne tient pas compte du fait que les ménages et les entreprises tentent actuellement d’économiser de l’énergie en raison du prix élevé du gaz.
De plus, la Belgique n’importe pas seulement du gaz du Royaume-Uni. Il existe également des gazoducs qui nous approvisionnent également en gaz de Norvège et des Pays-Bas et le GNL est acheminé vers un terminal à Zeebrugge (Flandre occidentale) par bateau.
L’opinion générale des responsables de la politique d’approvisionnement énergétique en Belgique en matière d’approvisionnement en gaz est « Si nous sommes en difficulté, c’est toute l’Europe qui est en difficulté ».