Les négociations entre les cinq partis appelés à former le prochain gouvernement national ont d'abord été bloquées dimanche soir sur la question de l'introduction d'un impôt sur les plus-values sur les actions. Le MR rejette cette mesure tandis que les socialistes du Vooruit n'accepteront pas de rejoindre un gouvernement sans cette mesure.
De Wever, le chef du parti nationaliste flamand N-VA, a eu des entretiens bilatéraux mercredi sans parvenir à une percée et il n'y a pas eu d'autres discussions en personne jeudi, seulement des conversations téléphoniques.
Après le refus de Bouchez, les prochaines étapes du processus de formation sont incertaines. De Wever doit se présenter au roi Philippe à 20h15 au palais. Son mandat de formateur a été prolongé lundi, mais il semble désormais probable qu'il se retire de ce rôle.
De Wever espérait avoir un gouvernement en place d'ici le 20 septembre. La Belgique est l'un des rares États membres à ne pas avoir désigné son candidat au poste de commissaire européen et doit le faire d'ici le 30 août. La Commission attend également d'ici le 20 septembre un plan sur la manière dont la Belgique va s'attaquer à son déficit budgétaire croissant.