« On entend dire qu’il y a du travail en Belgique, mais ça fait des mois que je suis dans la rue »

« Partout on entend dire qu’il y a de bonnes chances de trouver du travail en Belgique, mais ça fait quatre mois que je suis à la rue », raconte un réfugié. C’est un Syrien de 23 ans. Il a été reconnu comme réfugié, mais vit toujours dans la rue : « Je dors avec trois ou quatre couvertures. Je me réveille en frissonnant la nuit. C’est de pire en pire, mais j’attends un logement ».

Ce Syrien a marché jusqu’en Belgique depuis son pays d’origine. Cela lui a pris deux mois. Il a traversé le territoire de huit pays. Les demandeurs d’asile sont censés s’enregistrer dans le premier pays de l’UE qu’ils rencontrent – ​​dans son cas, la Hongrie. Il dit : « On entend dire que c’est facile de trouver un travail en Belgique, des papiers et des droits, mais mon avenir est inconnu ».

Les amendes infligées aux autorités belges par les tribunaux en raison de leur défaut de fournir un logement ne semblent pas fonctionner.

La VRT s’est également entretenue avec des jeunes de 16 et 17 ans, qui dorment dans la rue depuis des jours : « Je suis venu ici pour un lieu d’accueil, mais il n’y en a pas » raconte un mineur.

Ils dorment dans des tentes en carton construites par des bénévoles. Le Bourgmestre de la Ville de Bruxelles, Philippe Close, a ordonné à sa police de détruire les tentes, mais le soir suivant, des volontaires sont revenus pour en construire de nouvelles.