Selon Sudinfo, deux agents ont observé lundi soir l’auteur présumé de la fusillade meurtrière place Sainctelette, quelques heures seulement après l’attaque. Selon le média, les policiers n’ont toutefois pas été autorisés à intervenir, car ils n’étaient que deux et il n’était pas certain que la personne qu’ils avaient repérée soit le Tunisien recherché Abdessalem Lassoued.
Le ministre Verlinden a confirmé ce récit. « La direction opérationnelle de cette intervention a décidé, en fonction du contexte de l’époque, de ne pas autoriser une intervention. Premièrement, pour le bien de la sécurité des policiers impliqués. À cette époque, il n’y avait également aucune garantie qu’ils pourraient arrêter l’opération. suspect. »
La ministre Verlinden dit qu’elle n’a aucune raison de douter de cette évaluation. « J’ai pleinement confiance en nos forces de police. La direction opérationnelle a pris à chaque instant les bonnes décisions pour garantir que le suspect puisse être arrêté. »
Selon le ministre Verlinden, « il est peut-être à prendre en compte » que deux policiers lourdement équipés n’étaient pas très mobiles et avaient du mal à suivre une cible sans être détectés. De plus, l’homme se déplaçait en scooter et était donc beaucoup plus mobile », a-t-elle déclaré mercredi au Parlement.
« Enfin, il faut être prudent si l’on veut arrêter quelqu’un. Cela doit être très bien préparé et la zone doit être bouclée pour assurer la sécurité de la police. »
L’agresseur a finalement réussi à échapper aux regards jusqu’à ce qu’il soit abattu par la police dans un café de Schaerbeek (Bruxelles), mardi matin.