La femme a été inculpée et lorsque l’affaire a été portée devant un tribunal de Bruxelles, le juge a déclaré la femme coupable de coups et blessures et l’a condamnée à 4 mois d’emprisonnement et à une amende de 400 euros et a imposé des dommages-intérêts provisoires de 1 euro.
Cependant, comme en Belgique les condamnés à moins de 6 mois d’emprisonnement n’ont pas à aller en prison, la femme a pu revenir après avoir été condamnée.
Lors du procès, les avocats de la femme ont déclaré au tribunal que la gifle de son fils était de nature « corrective » et qu’en tant que telle, elle devrait être acquittée. Mais qu’est-ce qu’une « gifle corrective » et pourquoi certains parents utilisent les châtiments corporels pour châtier leurs enfants ? Quelles formes de punition peuvent être utilisées comme alternative aux gifles lorsque les enfants se conduisent mal ?
Philippe Noens du Centre de connaissances pour les sciences de la famille a déclaré à VRT News que « d’une petite tape sur les fesses à une gifle au visage, une définition précise d’une gifle de correction n’existe pas. Demandez à 10 parents ce qu’ils comprennent comme étant une gifle correctionnelle et vous obtiendrez 10 réponses différentes ».