Une nouvelle exposition ramène les visiteurs à l'expédition polaire « inimaginable » de 1897

En 1897, l’Antarctique était encore une tache aveugle sur la carte du monde. Les sociétés géographiques ont appelé à l'exploration de la région, et l'explorateur et officier de l'armée du De Gerlache a répondu.

«Il s'est lancé en territoire inconnu avec une équipe d'une vingtaine de personnes», raconte le commissaire Waander Devillé. «C'était une entreprise internationale comprenant des Norvégiens. Il y avait des marins à bord du Belgica, mais aussi des scientifiques.»

L'intention initiale était d'atteindre le point le plus méridional de l'Antarctique. « Ils n'y sont pas parvenus, mais ils ont fait d'autres découvertes importantes », explique Devillé. « Ils ont cartographié une partie de la côte antarctique et ont ramené avec eux des espèces animales jusqu'alors inconnues. »

Pour survivre, l’équipage devait, entre autres, manger de la viande de pingouin et de phoque. Certains membres sont morts au cours de l'expédition et pendant 15 mois, les explorateurs n'ont eu aucune nouvelle. Finalement, l'équipage a réussi à libérer le navire des glaces et à rentrer chez lui.

Le voyage n’a pas été seulement une épreuve physique mais aussi mentale. «C'était inimaginable», dit Devillé. « Pour chacun des membres de l’équipage, c’était une épreuve psychologiquement difficile. Nous expliquons cela ici à travers des extraits de journal intime.

L'exposition se penche également sur les personnes qui ont suivi les traces de ces pionniers et examine comment le continent évolue en raison du réchauffement climatique. Il ouvre ses portes le vendredi 21 juin et se termine le 3 novembre.