Les divergences entre les partis politiques représentés au sein de la commission parlementaire ont empêché de parvenir à un accord sur un texte final contenant les conclusions tirées des travaux des deux dernières années. Le président de la commission Wouter De Vriendt (vert flamand) déclare que « le but de la commission parlementaire était de créer de la clarté et de tirer des leçons pour l’avenir. Cependant, les divergences entre les partis étaient irréconciliables ».
L’absence d’un quelconque accord sera une déception pour M. De Vriendt qui, après plus de deux ans de travail, voit la commission qu’il présidait se solder par un échec. Le week-end dernier, M. De Vriendt a tenté en vain de trouver un accord auquel les différentes parties pourraient souscrire. L’article 69 du projet de texte, qui stipule que le Parlement doit s’excuser pour ce qui s’est passé au Congo alors qu’il était une colonie belge, s’est avéré être une pierre d’achoppement. Cela signifie que pour le moment au moins, aucune excuse d’aucune sorte ne sera présentée.
Les libéraux flamands et francophones en particulier estimaient que l’article 69 allait trop loin. Les représentants des deux partis sont partis avant que les différentes propositions puissent être votées. Les libéraux estiment que des excuses ouvriraient la porte à des demandes de réparations à verser par la Belgique.
Les libéraux flamands et francophones limiteraient plutôt toute expression de remords du parti belge à l’expression de regret du roi Philippe qu’il a formulée lors de sa visite en République démocratique du Congo en juin. Cependant, les socialistes francophones ont trouvé cela insuffisant.