La Commission européenne attend que la Belgique présente le 20 septembre son plan pluriannuel pour ramener le pays à l'orthodoxie budgétaire et assainir son budget. Si ce plan n'est pas prêt, l'UE ne peut pas lui donner le feu vert et permettre à la Belgique de commencer à l'utiliser. « Vu la situation budgétaire dramatique de la Belgique, ce feu vert est crucial », explique M. De Wever.
Selon le chef de file de la N-VA, il serait également bon « d'atterrir avant les élections municipales » d'octobre. « Ces élections ne vont pas aider les gens à négocier dans une atmosphère sereine. Etendre les négociations serait une erreur tragique ».
M. De Wever entend « garder le silence » sur le contenu des négociations et il demande à ses collègues de faire de même. Il dira cependant quelque chose sur la méthode de négociation. « Je suis en train de rédiger des projets de textes qui peuvent servir de point de départ à des textes menant à une négociation gouvernementale », a-t-il déclaré mercredi.
Les questions les plus épineuses – « le budget et toutes les réformes possibles qui y sont liées » – seront abordées lors de discussions bilatérales qui débuteront vendredi.
M. De Wever a indiqué durant la campagne électorale qu'il souhaitait devenir Premier ministre belge et maintenant qu'il est également formateur, cela semble de plus en plus probable. Va-t-il se présenter aux élections communales en tant que Premier ministre ? « C'est possible, si tout se passe bien », a confirmé le leader nationaliste flamand.